La
CAO sans peine
Dès
que le premier Apple II arriva à la faculté des lettres,
Petit s'empressa de créer de toute pièce un programme
de conception assistée par ordinateur. C'est l'objet de l'ouvrage
reproduit dans le "cd Lanturlu", antérieurement publié
sous le nom de "Pangraphe".
Où
trouver un cours de CAO, un enseignement dans ce domaine ? Il semble
que cela n'existe guère. Pourtant, quel "Meccano" fantastique.
Ce programme trouve sa source, à la fin des années
soixante dix, dans une discussion entre Petit et un spécialiste
des insectes.
-
Comment voient les mouches, disait l'homme. Ca, nous n'en avons
pas la moindre idée.
Petit
décida de relever le défi. Ainsi naquirent Pangraphe,
Screen, Moebius, des logiciels qui, entre autre, simulent des objectifs
photographiques comme vous n'en trouverez nulle part au monde. On
connaît l'objectif "grand angulaire", puis le "fish eye",
qui donne à l'appareil une vision latérale, à
90°.
Pangraphe,
Screen et Moebius dotent l'ordinateur d'un objectif permettant de
voir tout l'espace, y compris "ce qu'on a derrière la tête"
(point baptisé par Petit le "point occipital"). Les images
de synthèse qui en résultent, en "fly's eye", sont
étonnantes.
Petit
se propose d'utiliser ces logiciels comme point de départ
pour initier qui voudra à tous les secrets de la CAO, en
fournissant les logiciels sources.
Aujourd'hui
les logiciels se construisent à coup "d'années-homme".
Screen avait représenté, dixit Petit, l'équivalent
d'une année de travail à plein temps. Le projet peut
être repris et développé, si des amateurs ont
envie d'en découdre.
Qui
souhaitera participer à l'élaboration du premier logiciel
de pilotage relativiste, avec "Machmètre luminique" et virages
à la corde autour d'étoiles à neutrons.
A
la faculté des lettres, Petit avait développé
un centre informatique très actif. En fait, la programmation
lui apparut comme un outil extraordinairement performant pour comprendre
… les mathématiques. Attendez-vous donc à voir apparaître,
dans de nouveaux cd, des enseignements de science axés sur
cet outil, destinés au "nuls et mal comprenants". Toujours
selon le principe, qui était affiché au-dessus de
la porte de son service, à la faculté des lettres
:
Riez,
nous nous chargeons du reste.
La
CAO sans Peine est un ouvrage d'initiation à la Conception
Assistée par Ordinateur. Bien sûr, il est écrit
à partir d'un scénario humoristique. Les hommes s'étant
autodétruits en laissant échapper un "virus thermorésistant",
les robots sont restés seuls gestionnaires de la planète.
Coup de chance, ils étaient devenus, avant cette catastrophe,
assez intelligents pour pouvoir gérer notre caillou sans
trop de problèmes. L'un d'eux, devenu directeur du Musée
du Louvre "a commencé par réparer tout c qui était
abîmé", à sa façon bien sûr. Avec
son copain Bernie, ils se demandent ce que peut être le sens
artistique. Pour ce faire, ils réactivent un vieux robot,
Arthur, à vision binoculaire, plus proche de celle de l'homme
(eux possèdent des yeux à ocelles, comme les insectes).
En dépit de leurs efforts, qui leur feront parcourir toutes
les ficelles de base de la CAO et de l'image de synthèse,
l'expérience se soldera par un échec.
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